Fissures bâtiment Antibes, Cannes, Nice et Menton | Désordres

Le constat est sans appel

Depuis quelques années, les dégâts causés aux maisons par l’alternance des sécheresses et des fortes précipitations sont de plus en plus importants. Ces pathologies sont les conséquences du « retrait-gonflement des argiles » (RGA).

À cause du réchauffement climatique, les sécheresses sont de plus en plus récurrentes et sont amenées à s’intensifier dans les années à venir. Or, elles peuvent causer de nombreux dégâts aux bâtiments, et aux logements notamment.

En effet, les sols argileux se tassent lors des sécheresses et gonflent avec l’humidité : c’est un phénomène appelé le "retrait-gonflement des argiles" (RGA), qui peut être à l’origine de fissures sur les bâtiments aux fondations peu profondes, tels que les maisons individuelles, mais aussi aux immeubles anciens. Ces dégâts peuvent occasionner des travaux très coûteux.

Plus d’une maison sur deux est menacée par le RGA en France

Sur les 19,4 millions de maisons que compte le pays, 10,4 sont exposées au risque argileux, dont 3,1 millions fortement exposées. Les régions les plus à risque se situent dans un « croissant argileux » allant du Var au Centre-Val de Loire, en passant par le bassin de la Garonne.
La Lorraine et une grande partie de l’Île-de-France sont également concernées.

D’après un rapport gouvernemental, l’exposition moyenne ou forte au retrait-gonflement des argiles (RGA) concernait 10,4 millions de maisons individuelles en 2019, soit plus de la moitié.

Le RGA, provoquant de fortes fissurations sur les bâtiments, serait pour l’heure à l’origine de 20 % des arrêtés de catastrophes naturelles et 36 % des coûts d’indemnisation.

Fissure maison antibes RGA

Mais si on met énormément en cause la sécheresse d’été, la sécheresse d’hiver pointe également le bout de son nez.

De quoi aggraver l’assèchement des nappes phréatiques, propice au retrait-gonflement des sols argileux. C’est un sujet qui est lourd de conséquences.

La solution : évaluer et prévenir le risque d’effondrement avant de réparer correctement

Agir en évacuant un immeuble ou une maison menacés ou ordonner des travaux de renforcement, avant qu’il ne soit trop tard.

Si vous avez une fissure, c’est que vous avez un mouvement. Ce mouvement va-t-il progresser ? S’agit-il d’une simple faiblesse ? Faut-il tout réparer, tout renforcer, ou juste s’en alerter ? Dans certains cas, des faiblesses, des insuffisances ou même des malfaçons dès la construction peuvent aggraver le phénomène.

Combien d’entreprises de maçonnerie vont reboucher la fissure, refaire un ravalement de façade ? Cela va encore fissurer. Demain cela reprendra 2 centimètres : on rebouche, et on refait un ravalement, et à la fin le bâtiment a repris trois, quatre, cinq centimètres de fissure en peu de temps. Sauf qu’au bout d’un moment, votre bâti est déstabilisé…